Les GAFAM réalisent après avoir allégrement pillé les contenus des éditeurs de presse ces 20 dernières années de l’importance de l’unicité et de la valeur ajoutée des contenus de qualité. La décision de sanctionner Google d’une amende historique de 500 millions d’euros pour non respect des droits voisins est venue le rappeler. Facebook réagit en provisionnant un milliard de dollars dédiés aux producteurs de contenus pour contrer l’offensive de Tik Tok qui rémunère ses plus gros producteurs de vidéos.
Alors que j’ai découvert assez récemment lors d’une discussion avec un coach très expérimenté qu’il était très satisfait du nombre de vues de ces vidéos décalées sur Tik Tok faisant plusieurs dizaine de millions de vues depuis ces derniers mois de confinement, j’ai mieux compris sa satisfaction lorsque j’ai appris par mon entourage qu’ à partir d’un certain niveau de vues, le chinois Tik Tok (qui a fait un percée spectaculaire sur les réseaux sociaux depuis mars 2020 et ses 1ers jours de confinement à l’échelle mondiale) rémunérait plutôt correctement ses plus gros contributeurs.
.Dans un article du magazine de veille digitale Siècle digital publié le 17 juillet 2021, je découvre que Facebook réplique aussitôt mi juillet avec la volonté de provisionner environ un milliard d’euros-rien que ça- pour rémunérer ses contributeurs via des plateformes liées au medium n° 1 sur la planète. La somme sera à priori dépensée à horizon 2022 par Facebook via Bulletin ou bien encore Live audio Room, sans oublier Instagram qui lutte frontalement face à la montée en puissance de Tik Tok et appartient…à Facebook.
Reconnaissance des droits voisins pour la presse par l’Europe
Petite coïncidence : à la date du mardi 13 juillet, Google, le mastodonte mondial qui règne sur les moteurs de recherche sur les cinq continents vient de se faire condamner par l’Europe et l’autorité de la concurrence française à la plus grosse amende infligée par cet organe de régulation : 500 millions d’euros. Sur quoi ? Les droits voisins précisément.
C’est quoi ce truc ? Ce procès débuté en 2019 et initié par des syndicats d’éditeurs de presse en Europe (dont quelques gros titres comme Le Figaro, Le Monde, l’Express…) a visiblement porté ses fruits. Il s’agissait de démontrer la position dominante de Google dans l’indexation des contenus de presse professionnelle (contenus vérifiés et produits par des rédactions de journalistes professionnels donc à forte valeur ajoutée). Contre aucune rémunération ni reconnaissance du droit d’auteur applicable dans la plupart des pays occidentaux mais pas uniquement.
Google plaidait pour sa défense que les titres de presse bénéficiait à plein du référencement naturel (SEO) du moteur de recherche et menaçait même de les déréférencer. La France n’est bien sûr par le premier pays à avoir fait respecter ses droits de rémunération (l’Australie en Février 2021 a tenu bon face à Google, entre autre).
Importance d’un contenu de qualité et unique pour votre entreprise
Au delà de ces décisions concernant la production de contenus à valeur ajoutée, à l’heure des fake news, il est clair que ces récentes décisions d’investissement massif sur les contenus (sans cela, les réseaux sociaux n’auraient plus de légitimité) et la récente amende infligée par la France, en accord avec l’Europe, conformément au droit européen et français en vigueur viennent siffler-enfin- le début de la fin de récréation dans un western digital très ancien qui a coûté la vie à de nombreux titres aux États-Unis, en France et bien au delà.
Dans l’article de Siècle Digital (17/7/21), il est clairement mentionné que « Facebook vise les créateurs qui offrent du contenu authentique et de qualité » et va donc les rémunérer via des programmes adaptés.
Après les changements d’algorithme Panda et Penguin qui ont permis de déréférencer tous les contenus qui s’avéraient être du copier -coller (duplicate content) à des seuls fins de référencement artificiel et vendus il y a encore une douzaine d’années comme un remède miracle au résultat dans les 1ers positions de Google à des clients souhaitant être bien « trouvés » sur le moteur de recherche, déjà leader mondial, on devrait assister à un retour à l’évidence : c’est le contenu qui fait la différence pour positionner sa marque, son entreprise de manière durable et pertinente. Il est au commencement de la démarche de référencement…
Olivier Andrieu, le pape du SEO naturel et payant (qui édite chaque année une édition à jour chez Eyrolles « Réussir son référencement web » et suit depuis au moins 20 ans les algorithmes de Google avec précision continue de le répéter : le contenu unique et de qualité permet d’obtenir un bon référencement durable. Après, il s’agit de technique et d’astuces de référenceurs expérimentés.
Pour faire en sorte d‘installer votre marque sur le long terme, le site de votre entreprise et ressortir dans les premières positions sur Google, nous restons convaincus, chez Contenus et Stratégies que le travail constant et qualitatif paie. Nos clients nous le confirment et nous les remercions pour leur confiance.
En vous souhaitant un bel été plus reposant que l’ont été ces 14 derniers mois, nous restons à votre écoute pour vous accompagner au plus près de vos ambitions dans l’animation de vos contenus, avec une approche stratégique expérimentée, qui se poursuit sur les principaux réseaux sociaux en B to B comme en B to C.
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