
Salons après salons, rendez-vous après rendez-vous, la sensation est la même : la mutation numérique creuse la distance entre les entreprises qui prennent le train en marche…et les autres.
Cette transition qui nous concerne tous dans notre vie de tous les jours nécessite bien sûr de la méthode et un accompagnement personnalisé, bien souvent par des prestataires extérieurs spécialisés dans leur domaine, ne serait-ce que pour apporter de nouvelles idées et percevoir ensemble de nouveaux débouchés, marchés.
C’est après m’être rendu au 1er digital industry summit co-organisé par Atos et Siemens que je me suis décidé à écrire cet article. Le lieu était symbolique : l’ancienne Bourse de Paris, le Palais Brongniart, aménagé depuis sa fermeture pour des salons B to B. C’était le 16 octobre dernier.
Une des chevilles ouvrières de ce premier événement dédié à la digitalisation dans l’industrie était Thierry Breton, l’actuel président d’Atos, groupe mondial travaillant sur à peu près tous les aspects lié à l’informatique en secteur industriel. Notamment la maîtrise de la data, la cybersécurité et les objets connectés en milieu industriel. Ce dernier n’est plus à présenter puisqu’il a mené avec succès la transformation de France Télécom vers Orange, désormais acteur incontournable des télécoms qui a plutôt bien réussi sa transition numérique, bien au delà de la France.
Pneu intelligent Michelin
Les conférences de ce salon étaient toutes hyper spécialisées avec des acteurs plutôt pointus dans leur domaine. Parmi les conférenciers, la présentation des travaux autour du futur pneu intelligent de Michelin, développé à Clermont-Ferrand, autre acteur français de taille, par son directeur de l’innovation démontrait bien à quel point numérisation des modèles industriels et production technique de ces petits bijoux chargés de capteurs sont liés.
Les interventions de Siemens, autre fleuron informatique et industriel allemand montraient bien la mutation en cours depuis quelques années déjà vers une montée en puissance de la connexion des objets, avec des applications liées aux économies d’énergie (smart city), à la sécurité (accès à des immeubles d’entreprises), à la gestion fermée et sécurisée de données, enjeu crucial pour les entreprises européennes et bien sûr françaises à l’heure d’Amazon et des GAFA en général.
La présentation des différentes applications en cours par le patron d’Atos, Thierry Breton a visiblement convaincu les 1500 acteurs de l’industrie présents et ce, dès 9 heures du matin. Challenge réussi.
Maîtriser ses réseaux sociaux
A une échelle plus PMI/PME, cette transition numérique passe aussi bien par la fameuse industrie 4.0 -qui amène un peu plus de robotisation, de jumeaux numériques (capteurs destinés à mesurer la production et s’assurer que tout est conforme) à certains points clefs de la chaîne de production- que par la capacité pour l’entreprise à maîtriser son image à l’heure de la montée en puissance des consommateurs sur les réseaux sociaux…
Phénomène déjà constaté au salon Global Industrie qui s’est tenu à Villepinte fin mars dernier : de plus en plus d’entreprises n’hésitent pas à mettre en place une stratégie digitale pertinente, adaptée au BtoB. Avec une avance certaine sur leurs homologues plus traditionnels qui pensent pouvoir continuer à fonctionner dans un monde fermé.
Il est clair que rendez-vous après rendez-vous, salons après salons, après des conférences mettant en avant des cas pratiques, les entreprises qui choisissent de clairement investir sur la transition numérique, à commencer par les aspects les plus anodins (bon référencement, mise en place d’une stratégie digitale pérenne, animations de blogs et newsletters de manière constante, participation à des salons, volonté d’innover en se rapprochant de leur clients et prospects grâce à tous les outils digitaux disponibles aujourd’hui) possèdent désormais une longueur d’avance sur leur marché.
Cette première édition du salon Digital Summit Industry n’a fait que me renforcer dans ce constat : les entreprises qui adoptent ce virage lié au numérique continueront à se développer et à créer de nouveaux emplois. Pour Thierry Breton, le cycle à venir de gestion des données et de l’interaction des objets connectés est de 20 ans, tout comme l’a été la montée en puissance d’internet depuis 1995 pour arriver aujourd’hui en 2018 à une mutation fondamentale des modes de consommation/d’achats en ligne et en magasin.
Se faire accompagner
Si comme beaucoup de décideurs croisés ces dernières années vous vous sentez un peu perdu ou dépassé par toutes ces transformations qui impactent aujourd’hui votre entreprise et votre équipe, c’est le bon moment pour vous faire accompagner via une offre sur-mesure (voir rubrique offres de Contenusetstrategies.com) suivie et personnalisée.
Contact : frederic@contenusetstrategies.com-Frédéric NICOLAS, consultant digital/formateur
Tél : 06 62 12 84 30. www.contenusetstrategies.com
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