
Petit retour sur le salon Paris Retail week (ou plutôt salon du e-commerce qui en est en fait à sa 17ème édition) qui s’est tenu la semaine dernière à Paris, porte de Versailles. Si le e-commerce continue de progresser inégalement selon les secteurs, la tendance est à une complémentarité entre magasins physiques et sites web, intégrant désormais obligatoirement la gestion de communauté web clients en BtoC comme en BtoB sur les réseaux sociaux.
Les exposants sont toujours aussi nombreux au désormais traditionnel salon de rentrée dédié au e-commerce. Relooké Retail pour véritablement s’adapter au marché mondial qu’est le e-commerce, le salon -anciennement du e-commerce, né à Paris peu après l’an 2000, donne en général bien la tendance du marché du e-commerce, qui depuis ces 17 dernières années, s’est véritablement stabilisée mais continue à prendre des parts de marchés auprès de consommateurs de plus en plus convaincus par le digital.
La plupart des marques et gros magasins physiques ont désormais leur propre site web proposant (ou pas) une solution de e -commmerce. Le webdesign est devenu de plus élaboré pour répondre au plus près des attentes des consommateurs et cela, sur les différentes utilisations clients : smartphone, PC (ou Mac) et tablette. Le responsive design est bien souvent devenu la norme dans toute création ou refonte de site internet coporate.
Enfin, après une bonne dizaine de participations à ce salon depuis sa création, les professionnels du secteur reconnaissent l’impact essentiel du contenu de qualité pour assurer un référencement durable et pas uniquement lié au référencement payant (Google et Facebook ads), parfois complémentaire mais pas toujours essentiel.
De même, le management de communautés web via les réseaux sociaux est devenu déterminant pour le positionnement de la marque de l’entreprise ou du produit en question. De plus, il sert bien sûr à la marge -mais de manière de moins en moins négligeable- au référencement et à l’entrée de leads clients, nouveaux ou habitués à la marque.
Là aussi, les techniques de référencement durables et éthiques se sont considérablement perfectionnées, en intégrant de très nombreux paramètres, bien souvent imposés par Google et Facebook. Mais aussi du bon sens et le respect de règles de base sans quoi, ce référencement perd en pertinence et surtout sur la durée.
Quelques chiffres de la croissance continue en e-commerce
D’après la dernière étude de la FEVAD*, fédération e-commerce et vente à distance, « les Français ont dépensé 22 milliards d’euro sur internet au 2ème trimestre 2018, soit une progression de 14,4%. Le montant moyen d’une transaction (produits et services) continue de baisser ; il perd 4 euros en un an et passe à 63 euros. » Rien de grave si l’on en croit la FEVAD puisque le volume des transactions lui, « enregistre une hausse de 21%, soit au total 350 millions de transactions au 2nd trimestre 2018 ».
Du côté du retail précisemment, on surveille de près les parts de marchés gagnés par Amazon secteurs par secteurs sur le e-commerce et c’est une vision hégémonique du mastodonte américain qui se dégage, sauf sur certains secteurs encore épargnés dont le textile et la mode..en France !
Bien que le nombre de sites pure players augmente faisant mécaniquement augmenter l’offre (environ 20 000 nouveaux sites/an sont apparus) et que le nombre d’acheteurs semble suivre cette courbe, avec 480 000 nouveaux consommateurs en ligne recensés, selon Mediamétrie, il est clair que les grandes marques déjà bien connues et la plateforme Amazon raflent les premières places de vente en ligne.
+20% en un semestre sur les ventes aux professionnels
Une autre tendance est particulièrement notable puisqu’elle concerne un marché plus petit en nombre mais beaucoup plus important en volume : celui de la vente en ligne aux professionnels.
Ici, il y a encore de très belles places à conquérir puisque ce marché B to B tend à se numériser progressivement, selon les secteurs. Les TPE, PME, PMI ont tout intérêt à y aller progressivement car il peut y avoir des parts de marché complémentaires en plus du chiffre d’affaire déjà apporté par les commerciaux qui connaissent parfaitement leurs clients et leur secteur. Pas évident pour les pure players de se faire une place au soleil car bien souvent, les relations commerciales et de vente sont anciennes et se font dans un environnement bien défini où chacun sait ce que la concurrence fait. Néanmoins, bien dosé, sur certains catalogues produits où la logistique permet une livraison et une installation professionnelle, le fait de vendre une partie de son catalogue en ligne peut permettre d’augmenter le chiffre d’affaires. Selon le panel iCE (qui rassemble plus de 100 sites grand public, e-tourisme et ventes aux professionnels (20 sites), la partie ventes aux professionnels a connu une progression de 20% sur le 2nd semestre 2018.
Ce type de mutation demande une assistance de tous les instants par une équipe de professionnels maîtrisant le cycle client BtoB en ligne, le webdesign, le contenu (pour un référencement effectué à la base), mais aussi toute la communication nécessaire à rassurer les clients habituels et ceux à convaincre de payer en ligne (notamment via les réseaux sociaux bien calibrés)…Nous restons à votre disposition pour vous conseiller, vous guider vers les bonnes décisions dans cette transition numérique globale. Grâce à un réseau de professionnels expérimentés pratiquant ce domaine du web et du e-commerce depuis plus de dix ans.
Frédéric NICOLAS-consultant éditorial et digital-www.contenusetstrategies.com
*Etude FEVAD du 10 septembre 2018 sortie à l’occasion du salon Paris Retail week-Porte de Versailles. Portant sur des sites marchands leaders dans leur secteur, de 9 plateformes sécurisées de paiement représentant près de 200 000 sites e-commerce.
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