Le pôle de compétitivité de la Cosmetic Valley est aujourd’hui un véritable succès parmi d’autres équivalents. Son poids à l’export est déterminant puisqu’il se situerait après le chiffre d’affaires de l’aéronautique.
Retenons quelques chiffres qui résument bien la puissance du secteur. La Cosmetic Valley représente environ 150 000 emplois en France, il s’agit du second secteur exportateur après l’aéronautique. A vérifier avec les chiffres de l’industrie du vin qui, à elle-seule, totalise environ 600 000 emplois non délocalisables (sa contribution a la balance commerciale est conséquente également. Pas moins de 300 entreprises sont adhérentes, ainsi que 200 laboratoires à ce centre de compétitivité. En tout, la filière représente 8600 chercheurs, 136 cursus de formation et 8 universités qui se consacrent à la cosmétique.
De très nombreuses entreprises connues dans le monde entier font fabrique

r leur production intimement liées au savoir-faire de la tradition des parfumeurs Français dans la zone géographique couverte par ce pôle de compétitivité reliant le centre à l’ouest de la France.
Filière d’excellence
On est très loin de l’univers de Patrick Süskind décrit dans Le Parfum, mais on est bien dans un pôle de compétitivité mondiale dont le savoir-faire est scruté par de nombreux pays. Toute une filière qui comprend les fabricants de flacons, les créateurs d’essence, les chimistes pour industrialiser les succès olfactifs, les distillateurs de plantes, les spécialistes du packaging et de l’emballage, les designers de coffrets et tant d’autres métiers qui forment cette filière d’excellence.
Le savoir-faire est souvent très pointu, hyperspécialisé avec des orfèvres de la précision, chaque société ayant sa spécificité dans la chaîne très complexe qui aboutit à créer un produit cosmétique. Un peu à l’image d’un grand cru. Des étapes soignées à chaque morceau de la chaîne de confection.
Et autant la puissance de frappe d’un tel pôle est très efficace dans des salons internationaux où une centaine d’entreprises représentent cette filière Française dans un show bien rôdé, autant la mise en valeur plus individualisée de chaque société possédant un savoir-faire unique mériterait d’être plus vulgarisé sur les réseaux sociaux et à travers une communication webmarketing. Un enjeu non négligeable qui permettrait sans doute de démultiplier ce savoir-faire « made in France » qui s’arrache sur les cinq continents.
Fr.N.
Vous devez être connecté pour poster un commentaire.